Anticiper le climat de demain, agir dès aujourd’hui.
Face aux bouleversements climatiques à venir, AgroClimat2050 accompagne le monde agricole, l’agroalimentaire, les collectivités et les décideurs publics dans l’adaptation des exploitations pour renforcer la résilience et assurer la durabilité des systèmes de production.
Agroclimat2050 : Un bureau d’études spécialisé dans la modélisation du monde agricole face au changement climatique.
De l'agroclimatologie.
Le long terme.
Notre pôle agroclimatologie étudie les effets du climat à long terme sur l’agriculture pour anticiper le déplacement des aires de culture (biogéographie), l’évolution des rendements, l’adaptation des pratiques et des paysages agricoles.
AgroClimat2050 répond à des questions stratégiques et opérationnelles, adaptées à chaque acteur du monde agricole. Voici quelques exemples concrets parmi d’autres :
Assureur : Quels risques de gel après floraison pour le pommier jusqu’en 2060 ?
Éleveur : Quelle sera l’évolution du stress thermique sur mes animaux d’ici 2050 ? Dois-je adapter mon bâtiment d’élevage ?
Arboriculteur : Quelles espèces d’arbres dois-je planter en 2025 pour bâtir des filières agricoles résilientes en 2050 ?
De l'agrométérologie.
Le court terme.
Notre pôle agrométéorologie, au travers notamment du site gratuit agrometeorologie.fr, analyse les conditions météorologiques à court terme pour protéger efficacement la production agricole en cours.
AgroClimat2050 accompagne les agriculteurs dans la prise de décision quotidienne. Voici quelques exemples concrets parmi d’autres :
- Viticulteur : Un risque de gel est-il prévu dans les prochains jours sur mes vignes en sortie de dormance ?
- Maraîcher : Quel niveau de stress thermique vont subir mes tomates ? Dois-je anticiper avec du paillage ou de l’ombrage ?
- Éleveur : Quel sera l’impact du stress thermique sur ma production laitière quotidienne ? Dois-je rentrer mes vaches ou privilégier les pâtures les plus arborées ?
Des conférences.
La pédagogie.
AgroClimat2050 intervient pour partager les clés de compréhension du changement climatique et de ses impacts sur l’agriculture.
À travers des conférences grand public, professionnelles ou techniques, Serge Zaka, fondateur d’AgroClimat2050, vulgarise la science climatique, les enjeux agricoles et les solutions d’adaptation, avec un langage accessible et illustré.
Sensibiliser, former, inspirer : la pédagogie est au cœur de notre mission. Voici quelques exemples d’intervention parmi d’autres :
- Nos terroirs face au changement climatique : menace ou opportunité d’adaptation ?
- Le Citron de Menton à l’épreuve du climat : entre tradition et nouvelle géographie.
- Quel avenir pour les pâtures du nord-ouest français à l’horizon 2050 ?
Agroclimatologie
Qu’est-ce que la biogéographie ?
La biogéographie agricole est l’étude de la répartition des cultures en fonction des conditions climatiques, pédologiques et géographiques. En analysant les évolutions du climat, des températures, des précipitations, cette discipline permet d’anticiper les déplacements des aires de culture, espèce par espèce, variété par variété, dans un contexte de changement climatique.
Elle est particulièrement essentielle pour les cultures pérennes comme les arbres fruitiers ou la vigne, qui s’inscrivent dans le temps long: ce que l’on plante en 2025 devra résister jusqu’en 2075.
Pour les chefs d’exploitation, les décisions prises aujourd’hui engagent plusieurs décennies: mieux vaut choisir dès maintenant la bonne culture au bon endroit. La biogéographie permet de sécuriser ces choix à long terme, pour une agriculture durable et économiquement viable.
Ce que nous faisons
Observer. Modéliser. Anticiper. s'adapter.
AgroClimat2050 s’appuie sur les projections climatiques du GIEC, affinées à l’échelle européenne, pour modéliser les impacts du changement climatique sur les productions agricoles.
Nous reprenons les principaux résultats scientifiques expérimentaux établissant le lien entre les données physiques atmosphériques (température, vent, humidité, précipitations, ensoleillement entre autres), les paramètres du sol (texture, humidité, sécheresse, état des nappes phréatiques entre autres) et les réponses physiologiques des plantes (dates de floraison, besoins en froid pour la vernalisation, rendements, risques de gel post-floraison par exemples).
Observer.
Observer, c’est utiliser la science au service des agriculteurs, en partant de leurs réalités pour construire des solutions.
C’est sur le terrain, au contact des agriculteurs, que naissent les premières alertes climatiques : floraison trop précoce, pertes de rendement, stress hydrique ou thermique, gel après débourrement, maladies favorisées par de nouveaux régimes météorologiques…
L’agroclimatologie s’appuie sur ces retours concrets, enrichis par l’expérimentation en station et l’analyse de données issues de la recherche agronomique. Ces observations permettent de quantifier les relations entre variables climatiques (température, humidité, ensoleillement, pluviométrie…) et réactions végétales ou animales.
C’est cette base solide, ancrée dans la réalité du terrain, qui permet ensuite d’élaborer des équations robustes, indispensables à toute modélisation fiable.
Modéliser.
Modéliser permet d’obtenir une vision claire et prospective de l’avenir agricole, en complément des essais de terrain. Cela contribue à réduire l’incertitude liée au changement climatique. Or l’incertitude est l’ennemie des exploitations agricoles, car elle fragilise les décisions et les performances.
Grâce à des modèles agroclimatiques fondés sur des équations issues de l’expérimentation végétale et animale, nous reproduisons les interactions entre atmosphère, sol, cultures et élevages, pour simuler les conditions futures : espèce par espèce, variété par variété, race par race.
Nous identifions ainsi les périodes à risque ou à opportunité selon les trajectoires climatiques, en modélisant les variables clés (floraison, stress hydrique, gel, rendement, stress thermique sur les animaux…) à différentes échelles temporelles et spatiales, afin d’éclairer les décisions stratégiques.
Anticiper.
Anticiper, c’est agir avant d’être contraint.
À court terme, l’agrométéorologie, qui utilise les modèles de prévisions météorologiques, permet de prendre des décisions éclairées face aux aléas imminents (gel, stress thermique, précipitations etc.) pour réduire la vulnérabilité et stabiliser sa production.
À long terme, l’agroclimatologie, qui utilise les modèles d’évolutions climatiques, projette l’évolution des conditions de culture pour évaluer la durabilité des systèmes agricoles pour qu’il soit à la fois productifs, mais aussi moins vulnérable, d’ici 2050.
En combinant ces deux échelles, nous aidons les exploitants à sécuriser leur activité aujourd’hui tout en préparant celle de demain.
S'adapter.
S’adapter, c’est choisir aujourd’hui les systèmes agricoles capables de résister aux chocs climatiques de demain.
Cela passe par le bon mariage entre espèces et variétés adaptées localement, implantées sur un sol vivant, dont le rôle de l’arbre a été revisité, plus résilient face à l’intensification du cycle de l’eau liée au changement climatique (alternance d’excès et de déficit hydrique) et à l’augmentation des fortes températures.
Nous accompagnons ces choix en croisant données climatiques, pédologiques et agronomiques pour construire des itinéraires techniques durables.
Cette adaptation participe à la souveraineté agricole et à la préservation de la qualité de nos terroirs pour les générations futures, malgré les difficultés climatiques croissantes.
Serge Zaka
“L’agroclimatologie, c’est faire parler la science pour que les décisions soient prises avant les catastrophes.”
Trop souvent, la science parle à la science. Et pendant ce temps, le terrain subit. Il est urgent que les scientifiques échangent avec les agriculteurs, et que les agriculteurs fassent remonter leurs réalités aux scientifiques. C’est dans ce dialogue que naît l’action.
Chez AgroClimat2050, nous n’avons pas la prétention de résoudre tous les défis que le changement climatique impose à l’agriculture. Mais nous pouvons réduire une partie des incertitudes qui pèsent sur l’avenir. Et dans un monde agricole, l’incertitude est un risque.
Nous connaissons nos limites. Oui, l’adaptation est possible. Mais elle n’a de sens que si elle s’accompagne d’une réduction massive des gaz à effet de serre. L’agroclimatologie peut proposer des solutions… jusqu’à un certain seuil. Elle ne sauvera pas l’agriculture d’un monde à +4°C. La première réponse, la seule qui vaille à long terme, c’est la baisse des émissions.
Le changement climatique va plus vite que nous. C’est bien là le cœur du problème. Ce n’est pas tant le changement lui-même, c’est sa vitesse. Voilà pourquoi la pédagogie doit marcher main dans la main avec la science. Quand on comprend un problème, on peut s’en emparer. Et quand on s’en empare, on le résout.
Serge Zaka
Contact
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Vous faites face à des défis climatiques ? Parlons-en.
Que ce soit pour adapter vos pratiques, sécuriser vos cultures ou anticiper les évolutions à venir, nous co-construisons des solutions sur mesure, ancrées dans votre réalité de terrain.
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