Agroclimatologie, l'étude de l'impact du changement climatique sur l'agriculture.
Face à un climat qui change plus vite que nos filières agricoles, l’agroclimatologie devient un outil stratégique pour les agriculteurs, les décideurs publics et les entreprises du secteur. Chez AgroClimat2050, nos travaux se structurent en trois grands axes : la biogéographie des arbres fruitiers pour anticiper les meilleures zones de plantation de demain, la modélisation des rendements et des pratiques agricoles pour les grandes cultures, l’analyse du maraîchage soumis à des décalages saisonniers de plus en plus marqués et l’impact du stress thermique sur la production animale, avec ses effets sur la santé, la reproduction et les rendements (lait, viande, œufs notamment). Des données scientifiques pour éclairer les choix d’aujourd’hui et sécuriser les récoltes de demain.
Arboriculture, Maraîchage, Viticulture
La biogéographie agricole est l’étude de la répartition des cultures en fonction des conditions climatiques, pédologiques et géographiques. En analysant les évolutions du climat, des températures, des précipitations, cette discipline permet d’anticiper les déplacements des aires de culture, espèce par espèce, variété par variété, dans un contexte de changement climatique.
Elle est particulièrement essentielle pour les cultures pérennes comme les arbres fruitiers ou la vigne, qui s’inscrivent dans le temps long: ce que l’on plante en 2025 devra résister jusqu’en 2075.
Pour les chefs d’exploitation, les décisions prises aujourd’hui engagent plusieurs décennies: mieux vaut choisir dès maintenant la bonne culture au bon endroit. La biogéographie permet de sécuriser ces choix à long terme, pour une agriculture durable et économiquement viable.
Chez AgroClimat2050, la biogéographie est calculée à partir de 10 indicateurs agroclimatiques par variété comme par exemple les besoins en froid (i.e. vernalisation), la résistance à la sécheresse, le gel après floraison ou encore la résistance au stress thermique. Ces 10 indicateurs sont ensuite compilés pour obtenir un score de biogéographie, c’est-à-dire une réussite économique de la filière entre 0 et 100%. Nous nous basons sur 6 modèles de projections climatiques basés sur le rapport de France +4°C.
Elle est particulièrement essentielle pour les cultures pérennes comme les arbres fruitiers ou la vigne, qui s’inscrivent dans le temps long: ce que l’on plante en 2025 devra résister jusqu’en 2075.
Pour les chefs d’exploitation, les décisions prises aujourd’hui engagent plusieurs décennies: mieux vaut choisir dès maintenant la bonne culture au bon endroit. La biogéographie permet de sécuriser ces choix à long terme, pour une agriculture durable et économiquement viable.
Chez AgroClimat2050, la biogéographie est calculée à partir de 10 indicateurs agroclimatiques par variété comme par exemple les besoins en froid (i.e. vernalisation), la résistance à la sécheresse, le gel après floraison ou encore la résistance au stress thermique. Ces 10 indicateurs sont ensuite compilés pour obtenir un score de biogéographie, c’est-à-dire une réussite économique de la filière entre 0 et 100%. Nous nous basons sur 6 modèles de projections climatiques basés sur le rapport de France +4°C.
Maraîchage
La saisonnalité agricole désigne le calendrier naturel des cultures : semis, floraisons, récoltes, pics de production… Or, avec le changement climatique, ce calendrier se décale semaine après semaine, rendant les repères historiques de moins en moins fiables.
Chez AgroClimat2050, nous analysons l’évolution de ces décalages saisonniers de 1950 à 2100, semaine par semaine, à partir de 6 modèles climatiques. Ces projections permettent d’anticiper les décalages des travaux agricoles, les brûlures estivales, les avortements floraux liés aux vagues de chaleur, ou encore les risques de mises en marché décalées, avec leurs conséquences économiques.
Ce travail est essentiel pour les cultures sensibles aux extrêmes climatiques et à la qualité visuelle, comme les légumes d’été, mais aussi pour repenser les calendriers culturaux dans les filières sous tension (pénurie de main-d’œuvre, irrigation, serres, logistique).
Grâce à ces simulations fines, nous aidons les producteurs à adapter leurs pratiques en amont, en choisissant les bonnes dates de semis, les variétés les plus adaptées, ou les techniques d’ombrage et de protection les plus efficaces. Mais aussi et surtout, à avoir une meilleure vision de la structuration de filière avec l’évolution climatique.
Chez AgroClimat2050, nous analysons l’évolution de ces décalages saisonniers de 1950 à 2100, semaine par semaine, à partir de 6 modèles climatiques. Ces projections permettent d’anticiper les décalages des travaux agricoles, les brûlures estivales, les avortements floraux liés aux vagues de chaleur, ou encore les risques de mises en marché décalées, avec leurs conséquences économiques.
Ce travail est essentiel pour les cultures sensibles aux extrêmes climatiques et à la qualité visuelle, comme les légumes d’été, mais aussi pour repenser les calendriers culturaux dans les filières sous tension (pénurie de main-d’œuvre, irrigation, serres, logistique).
Grâce à ces simulations fines, nous aidons les producteurs à adapter leurs pratiques en amont, en choisissant les bonnes dates de semis, les variétés les plus adaptées, ou les techniques d’ombrage et de protection les plus efficaces. Mais aussi et surtout, à avoir une meilleure vision de la structuration de filière avec l’évolution climatique.
Production animale
La production animale est elle aussi profondément bouleversée par le changement climatique. Les pics de production (croissance, lactation, reproduction) ne coïncident plus avec les conditions climatiques optimales, et les vagues de chaleur estivales provoquent des stress thermiques répétés, affectant la santé, le bien-être animal et la rentabilité des élevages.
Chez AgroClimat2050, nous modélisons ces stress semaine par semaine, de 1950 à 2100, à partir de 6 modèles climatiques. Cela nous permet de produire une cartographie fine des risques climatiques pour l’élevage, à l’échelle de la France, semaine par semaine, pour chaque espèce (bovins, ovins, caprins…). Ces cartes permettent d’identifier les périodes critiques selon les territoires : baisse de production laitière, chute du gain de poids, réduction de la fertilité, voire risques de mortalité.
Ces données sont un levier précieux pour anticiper les impacts du climat et engager des réflexions concrètes sur l’élevage de demain :
• Planter des arbres dans les pâtures pour offrir des zones d’ombre,
• Adapter les bâtiments pour améliorer le confort thermique,
• Repenser les cycles de reproduction,
• Ou encore orienter les filières vers des espèces plus résilientes comme les ovins et les caprins, mieux adaptés aux fortes chaleurs.
L’objectif : sécuriser les élevages face aux risques climatiques, tout en améliorant le bien-être animal et la résilience économique des exploitations.
Chez AgroClimat2050, nous modélisons ces stress semaine par semaine, de 1950 à 2100, à partir de 6 modèles climatiques. Cela nous permet de produire une cartographie fine des risques climatiques pour l’élevage, à l’échelle de la France, semaine par semaine, pour chaque espèce (bovins, ovins, caprins…). Ces cartes permettent d’identifier les périodes critiques selon les territoires : baisse de production laitière, chute du gain de poids, réduction de la fertilité, voire risques de mortalité.
Ces données sont un levier précieux pour anticiper les impacts du climat et engager des réflexions concrètes sur l’élevage de demain :
• Planter des arbres dans les pâtures pour offrir des zones d’ombre,
• Adapter les bâtiments pour améliorer le confort thermique,
• Repenser les cycles de reproduction,
• Ou encore orienter les filières vers des espèces plus résilientes comme les ovins et les caprins, mieux adaptés aux fortes chaleurs.
L’objectif : sécuriser les élevages face aux risques climatiques, tout en améliorant le bien-être animal et la résilience économique des exploitations.
Grandes cultures
Les grandes cultures font face à une double pression : l’évolution rapide du climat et la nécessité de faire évoluer les pratiques agricoles pour préserver les rendements et la durabilité des systèmes. Chez AgroClimat2050, nous modélisons l’évolution des rendements culture par culture, variété par variété, en intégrant l’ensemble des leviers agronomiques à disposition.
Nous simulons des scénarios avec ou sans couverts végétaux, labour, irrigation, modifications du plan de fertilisation ou encore évolution des dates de semis, en prenant en compte les spécificités du conventionnel, du bio et de l’agriculture de conservation des sols.
Nos simulations s’appuient sur une base de données détaillée des types de sols, des itinéraires techniques actuels, des plans de culture, des génétiques utilisées, et des données climatiques projetées jusqu’en 2100, selon 6 modèles.
Objectif : reproduire fidèlement les conditions du terrain d’aujourd’hui pour mieux identifier les combinaisons techniques et variétales les plus résilientes demain, en fonction des territoires et des trajectoires climatiques. Un outil d’aide à la décision puissant pour accompagner les transitions agricoles de façon rationnelle, territorialisée et économiquement viable.
Nous simulons des scénarios avec ou sans couverts végétaux, labour, irrigation, modifications du plan de fertilisation ou encore évolution des dates de semis, en prenant en compte les spécificités du conventionnel, du bio et de l’agriculture de conservation des sols.
Nos simulations s’appuient sur une base de données détaillée des types de sols, des itinéraires techniques actuels, des plans de culture, des génétiques utilisées, et des données climatiques projetées jusqu’en 2100, selon 6 modèles.
Objectif : reproduire fidèlement les conditions du terrain d’aujourd’hui pour mieux identifier les combinaisons techniques et variétales les plus résilientes demain, en fonction des territoires et des trajectoires climatiques. Un outil d’aide à la décision puissant pour accompagner les transitions agricoles de façon rationnelle, territorialisée et économiquement viable.
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